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Théorie de l’adéquation de la propriété et de l’enregistrement foncier dans les logements subventionnés par l’État dans deux villes sud-africaines

Résumé du volume 53 d’Habitat International, avril 2016, pages 48-54 :

Dans le monde entier, les programmes d’attribution de titres fonciers n’ont souvent pas donné les résultats escomptés. Dans le cadre du programme de logement subventionné par l’État en Afrique du Sud, il existe des preuves solides que des ventes et des héritages hors registre ont lieu, ce qui peut engendrer des problèmes à long terme pour les personnes concernées et le système général de propriété. Ce qui manque, ce sont des études qui examinent les cas où l’enregistrement des titres fonciers fonctionne et les conditions critiques qui doivent exister ou être créées pour qu’il fonctionne. Une situation peut être analysée en fonction de ces conditions critiques et classée comme faible, semi-faible, semi-forte ou forte. Dans les deux dernières situations, les propriétés sont susceptibles d’être enregistrées. Dans les situations semi-fortes, cependant, un effort concerté peut être nécessaire pour créer les conditions nécessaires au bon fonctionnement. Deux projets de logements subventionnés par l’État ont été examinés sous l’angle de cette théorie et classés dans la catégorie des situations semi-fortes. À quelques exceptions près, les facteurs contributifs étaient que les gens vivaient dans la région depuis longtemps, qu’ils savaient à qui s’adresser pour les questions foncières et qu’en général, ils enregistraient les transactions. Cependant, une micro-gestion continue peut s’avérer nécessaire pour que les gens continuent à enregistrer des transactions dans des situations semi-fortes ».

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