Financement du logement en Algérie

Vue d'ensemble

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L’Algérie a une population de 44,6 millions d’habitants et une superficie de 2 382 millions de kilomètres carrés. La population urbaine de l’Algérie est passée de 60 % en 2000 à 74 % de la population totale en 2021. Pour faciliter cette urbanisation rapide, les autorités fournissent des programmes d’offre de logements. Ces programmes ont permis d’éradiquer la majorité (90%) des bidonvilles du pays.

L’épidémie de COVID-19 a nui à l’économie du pays, qui devrait reculer de 4,9 % en 2020. Cette expansion s’explique par les revenus de la commercialisation des hydrocarbures, qui représentent 30 % du PIB, 60 % des recettes budgétaires, et plus de 95 % % des exportations. L’économie a commencé à se redresser en 2021, avec une croissance du PIB de 4,1 %. En 2021, l’inflation est montée à 7,5 %, accompagnée d’un assouplissement de la politique monétaire. Le taux de pauvreté multidimensionnelle est passé de 2,1% à 1,4%. Ces caractéristiques, conjuguées au taux de croissance démographique de 2,2 %, accroissent la demande de logements, estimée à 200 000 unités par an, avec une forte proportion de jeunes demandeurs. L’incapacité à répondre à la demande favorise les marchés informels. 80% des transactions immobilières ont lieu sur des marchés informels.

Le secteur financier algérien est non bancaire (82% du PIB) et bancaire (73% du PIB). Les prêts hypothécaires devraient être inférieurs à 400 milliards de DA (2,8 milliards de dollars), soit 2 % du PIB. Fin mars 2021, les prêts des banques publiques s’élevaient à plus de 9 711 milliards (66,2 milliards de dollars). Les subventions de l’État continuent de dominer les allocations de logements. Le crédit immobilier reste réservé aux ménages disposant de revenus suffisants, stables et réguliers (un tiers du revenu mensuel peut être utilisé comme remboursement mensuel), à l’exclusion des ménages du secteur informel.

Au milieu d’aléas climatiques croissants, l’Algérie dispose d’une structure juridique, la gestion des risques de catastrophe, qui se concentre sur la reconstruction plutôt que sur la prévention et l’atténuation. Les inondations, les tremblements de terre, les sécheresses et les incendies de forêt empêchent le gouvernement d’agir dans le secteur du logement, en particulier dans les villes.

Le gouvernement algérien entend livrer 579 500 logements entre 2021 et 2024 dans le cadre d’un nouveau programme de construction d’un million de logements. Le gouvernement a mis en œuvre un certain nombre de politiques favorables aux investisseurs pour stimuler l’investissement immobilier, en particulier dans la capitale du pays. Une nouvelle loi sur les investissements, publiée au Journal officiel le 31 juillet 2022, entend simplifier et numériser les opérations tout en offrant plusieurs avantages fiscaux aux investisseurs.

Découvrez plus d’informations sur le secteur du financement du logement en Algérie, y compris les principales parties prenantes, les politiques importantes et l’accessibilité du logement:

 


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